Des informations potentiellement sensibles liées à l’attaque informatique perpétrée à l’encontre de l’hôpital d’Armentières ont été divulguées par les pirates
La nature exacte de ces données, récemment apparues en ligne, demeure encore inconnue. Le 11 février dernier, l’hôpital d’Armentières, situé dans le département du Nord, a été la cible d’une attaque de type rançongiciel en pleine nuit. Les assaillants ont rapidement signalé leur action en activant les imprimantes pour annoncer le chiffrement des données de l’hôpital et exiger une prise de contact de la direction. Depuis lors, peu de progrès n’ont été réalisés jusqu’à ce dimanche, où des données liées à cette attaque ont émergé sur internet.
La publication de ces données suscite des questions quant à leur véracité, certains pensant qu’il pourrait s’agir d’une manœuvre d’intimidation. Cependant, il est impératif de mener des vérifications approfondies. Les pirates ont partagé un certain nombre de liens informatiques offrant potentiellement un accès aux données de l’hôpital d’Armentières, ce qui pourrait être une tentative de pression pour obtenir une rançon ou simplement une démonstration de leur capacité à divulguer des informations.
Actuellement, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) ainsi que la gendarmerie sont mobilisées pour analyser ces liens et déterminer s’ils concernent des données médicales ou des informations sur le personnel hospitalier. Lors de l’attaque initiale, les ordinateurs avaient été déconnectés immédiatement par mesure de sécurité, et les services d’urgence avaient été temporairement suspendus tout le week-end.
Cet incident s’inscrit dans une série d’attaques visant les établissements de santé, telles que celle survenue en Roumanie mi-février, où plusieurs hôpitaux avaient été paralysés. Ces attaques ont contraint le personnel soignant à recourir temporairement aux méthodes traditionnelles de travail, notamment le papier et le stylo.